plume

Elle tournoie, virevolte
Dans le vent du matin qui l’emporte
Petite infinité de pureté
Océan de légèreté

S’accroche à une branche dénudée
Reprend sa vaporeuse envolée 
Saisie par la folie de la bourrasque
Jetée plus haut pas le venteux ressac

Elle emporte avec elle tous les chagrins
De notre enfance tous les refrains
Elle emporte tous nos souvenirs
Elle est belle à en frémir

Telle la bulle de ton nom
Qui éclate contre un tronc

Engloutie par un nuage
Emplie de nos visages
Elle peut continuer son voyage
        La plume

Publicité
Cet article a été publié dans mes écrits.... Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s