Parfois j’imagine qu’il serait bon de se noyer à la surface d’un étang où nulle barque ne s’aventurerait. Ensuite, ressusciter dans le courant d’un vrai torrent où tes couleurs bouillonneraient.
Se consumer de mots, s’épancher, s’étourdir, et jeter la bouteilleL’encre racle le fond, lie de couleur changeante, un peu grise, un peu tristeCouleur de pensées, de vaine mélancolieCouleur d’humeur amère, de voile flottant au vent, déchirée mais si fièreDe voyages rudement, durement, vaillamment accomplisSe noyer dans des phrases, prendre pied sur la vaseDoucement s’enfoncer, presque … se laisser allerDouceur minérale qui absorbe nos pieds, nos corps puis, peut-être, nos penséesSentir s’insinuer, visqueuse et gluante la matière initialeDont nous serions tous nés Et se laisser sécher, redevenir poussière, laisser le vent venirEmporter nos hiers, particules mouvantes lentement amnésiéesEt sans même le savoir, sans même s’en douter croire tout refaireOui, tout recommencer.
"prendre pied sur la vase" jolie image de moi-même ou de toi je ne sais plus qui est l’un de l’autre. Une vase couleur d’encre, couleur des mots couchés sur les pages blanches… La vase amalgame charrié des fonds de nos tiroirs, de nos vies de nos incessantes errances.Merci de ces mots qui me touchent !
Jeux de mains jeux de vilainsJeux de mots jeux d’égosJeux d’esprits illégaux, Jeux pour voir, pour tenterpeut-être d’y mieux voir dans cette âme embruméed’y mettre un peu de jour Juste un peu de lumière Peut-être la toucherPeut-être la comprendreEssayer de l’apprendre pour mieux la consoler.C’est ce qu’imaginait ma vieille âme bâtée.
J’aime tu aimes Improbable conjugaison qui pourtant se réaliseJe sais que rien que le présent n’existeSi imparfait soit-ilSi imparfait sois-jeMais sans quelques de nos souvenirs Le présent ne nous conjuguerait plus.
Se consumer de mots, s’épancher, s’étourdir, et jeter la bouteilleL’encre racle le fond, lie de couleur changeante, un peu grise, un peu tristeCouleur de pensées, de vaine mélancolieCouleur d’humeur amère, de voile flottant au vent, déchirée mais si fièreDe voyages rudement, durement, vaillamment accomplisSe noyer dans des phrases, prendre pied sur la vaseDoucement s’enfoncer, presque … se laisser allerDouceur minérale qui absorbe nos pieds, nos corps puis, peut-être, nos penséesSentir s’insinuer, visqueuse et gluante la matière initialeDont nous serions tous nés Et se laisser sécher, redevenir poussière, laisser le vent venirEmporter nos hiers, particules mouvantes lentement amnésiéesEt sans même le savoir, sans même s’en douter croire tout refaireOui, tout recommencer.
"prendre pied sur la vase" jolie image de moi-même ou de toi je ne sais plus qui est l’un de l’autre. Une vase couleur d’encre, couleur des mots couchés sur les pages blanches… La vase amalgame charrié des fonds de nos tiroirs, de nos vies de nos incessantes errances.Merci de ces mots qui me touchent !
Jeux de mains jeux de vilainsJeux de mots jeux d’égosJeux d’esprits illégaux, Jeux pour voir, pour tenterpeut-être d’y mieux voir dans cette âme embruméed’y mettre un peu de jour Juste un peu de lumière Peut-être la toucherPeut-être la comprendreEssayer de l’apprendre pour mieux la consoler.C’est ce qu’imaginait ma vieille âme bâtée.
je n’aime pas l’imparfait, j’aime le présent de l’indicatif. Tu ne veux plus conjuguer ? je suis il tu es elle, quel imbroglio !
J’aime tu aimes Improbable conjugaison qui pourtant se réaliseJe sais que rien que le présent n’existeSi imparfait soit-ilSi imparfait sois-jeMais sans quelques de nos souvenirs Le présent ne nous conjuguerait plus.