Visages impassibles gravés dans les rails
Livres ouverts à la page blanche d’aujourd’hui
Écouteurs de silence greffés aux oreilles
Ville de millions de solitudes
Livres ouverts à la page blanche d’aujourd’hui
Écouteurs de silence greffés aux oreilles
Ville de millions de solitudes
Je suis la gomme usée par les mots effacésLes lignes de la main par la main alignéesJe suis la chandelle rouge que la flamme consumeStrip tease robe de cire glisse s’écoule s’allumeLa mèche n’a plus de corps, parti en fumée blancheLa flaque rouge ignore où la soif s’étancheJe suis la montre molle de vos heures exaltéesMon tic tac s’affole puis s’endort épuisé.Je suis le train des rêves en avance , en retardSeras-tu là quand même si jamais je m’égare ?Matinée grise.
Je ne suis jamais à l’heure ! Trop tôt, trop tard…quelle importance, le temps glisse sur moi mais ne s’y arrête jamais. Je serai là, sur le quai de cette gare ou d’une autre mais dans tous les cas, oublieuse du tic tac qui s’affole, je serai la.