Envie de voir le sommet, de grimper tout en haut
D’aller voir le ciel de plus près, toucher les étoiles
D’aller voir le ciel de plus près, toucher les étoiles
Envie d’aller voir si vous êtes déjà la-haut
Atteindrons-nous le sommet côte à côte
M’y attendez-vous déjà ?
Manquerons-nous d’oxygène ensemble ?
P.S. : j’ajoute un cadeau de Jean-Michel : "souvenir du Népal"
Tu as dû toi aussi chercher longtemps le chemin vers les cimes, chercher à toucher les étoiles du bout des doigts, à les prendre au creux de ta main pour qu’elles te guident vers demain.Nul doute que tu es déjà au sommet et que tu m’y attends. Je le sens chaque jour, tu m’y hisses !Merci…
Vagues minérales déferlent immobilesFigées apparemment, indifférentes au tempsElles comptent par milliards nos secondes fébrilesMais finiront poussières sous les assauts du vent.Oui j’ai gravi vos pentes qui tolèrent nos pasJ’ai tourmenté mon cœur quand l’air se faisait rareJuste ma volonté contre l’apesanteurJuste une question d’orgueil, de revanche et d’honneurJamais jamais le ciel n’avait été si prèsLa glace si sauvage, les faces titanesquesJ’ai écouté si fort, pierre parmi les pierresJ’ai regardé si fort pour percer le mystèreJ’ai regardé devant pour oublier derrièreSûrement m’as tu parlé dans ta langue célesteMon âme fracassée a cru être chez elleLa descente fut lourde, titubante et amèreDeuil de l’altitude teinté d’un espoir fouOui il y a un ciel oui il a un nousOui mon insignifiance a quelque part un sensOui les parois abruptes cachent nos existencesEt au niveau du sol, redescendu sur terreJe garde comme une île, un espace cachéUne enclave d’esprit, immatérielle et fièreUne bulle de ciel – qui pourra m’emporter ?A tout à l’heure… ne monte pas trop vite.