laisser partir pour mieux retrouver… cela me fait penser à ce très beau texte d’Edmonde Charles-Roux que je ne peux m’empêcher de coucher là :
(…)C’est que tout s’use vois-tu. Le magnétisme des choses, des gens, le mystère, la beauté, le prestige de la nouveauté, l’amour, tout…Et c’est ainsi qu’il faut que ce soit.
Ne pas essayer de conserver surtout, moins encore de retenir. Mais perdre. Laisser aller jusqu’au seuil de l’oubli. Ce qui compte finit toujours par réapparaître (…)
J’aime cette idée de perdre pour mieux retrouver, L’essentiel, le sens de la vie, les sens en éveil…
J’ai trouvé un tableau de Déborah Chock qui peint Brigitte. Je l’ai reconnue, l’évidence encore. Il n’y a là aucune place laissée au hasard mais un signe, une certitude. Le tableau sera déposé là dans quelques jours…
Enfin, je parviens à "m’identifier" sur ton blog. Je peux à présent laisser des commentaires et ça m’enchante. Ton blog est sensible, si sensible parfois, que je ressentais une véritable frustration à ne pas y laisser mes petites traces. Me tarde de voir le tableau dont tu parles. Puis, oui, faire des choix, c’est toujours s’engager dans une perte. Pour se réconcilier, peut-être, avec soi-même. Belle nuit à toi, retrouvée sur la toile et dans le rectangle d’un ordinateur qui scintille dans la nuit, à la lampe, au coeur.
Le tableau va venir ! J’aime le nuit lorsque je ne trouve pas le sommeil et que toutes mes émotions jaillissent comme la lave du volcan et brulent tout sur leur passage. Tout se détruit et tout renaît. Les mots brulent mon cerveau et lorsqu’ils sortent tout devient plus respirable. L’accalmie après la tempête !