Au petit matin, lumière pâle, au travers des rideaux, devinée
Corps enchevêtrés dans une étreinte tant espérée
Au petit matin, qu’importe le temps au dehors
Le soleil brûle les corps
Corps enchevêtrés dans une étreinte tant espérée
Au petit matin, qu’importe le temps au dehors
Le soleil brûle les corps
La paix née d’une vague D’une fureur océane Alanguie finissante lisse comme une lianeDéposée sur ma peau pellicule de sel Attise mes blessures et parfois les guéritMorsure des absences à l’aube si diaphaneFiltres de nos soleils nos nuages nous suivent Nos voiles nous emmènent et parfois se déchirent Pourquoi être vivant ? pourquoi être vivante ?Pour cette lumière immense qui joue sur la montagnePour ce doux chatoiement sur nos rives sensiblesPour ce divin sourire qui nous laisse en extasePour ces mots insensés que l’on a osé dire.