Parce que les choses sont ainsi faites et voilà tout
Parce que les nuages nous entrainent dans leurs voyages
Parce que les oiseaux nous emportent à tire d’ailes
Parce que les nuages nous entrainent dans leurs voyages
Parce que les oiseaux nous emportent à tire d’ailes
Mais pourquoi ?
Parce que le vent d’hiver se noie dans mes cheveux
Parce que les perles de givre se posent sur mes cils
Parce que la froideur des nuits glace mes rêves
Mais pourquoi ?
Pour que mes rêves deviennent ta réalité
Pour que mes doutes nourrissent tes certitudes
Pour que mes mots tendres brisent tes silences
Voilà pourquoi…
Souvent comme la mer, je vagueFlux et reflux immenses m’encerclent et m’accaparentDe petits grains de sable aimeraient empêcherLa longue, lente écume de doucement glisserParfois je m’abandonne à l’intense, insatiable, éternelle maréeParfois je lui résiste et je termine exsangue, le souffle court, les yeux devenus rouges tout désarticulé.Parfois je suis la mer, parfois je suis l’enfantMes ricochets la rident pour de petits instantsLes clapots de soleil sont comme des clins d’œilQue m’adresse le ciel pour me dire « attend »Attend si tu le peux, pour un jour tout comprendre.Ce soirChopin , concerto pour piano n°1, op 11 « romance »
Je découvre cet opus joué par Alexis Weissenberg ; c’est le vent dans les cheveux, les perles sur le bout des cils et les larmes qui roulent sur les joues. C’est le cœur qui se serre à en éclater, c’est les lames des patins qui griffent la glace sur laquelle se reflètent les visages marqués par le temps, c’est le sourire qui naît après la douleur, c’est l’éclaboussure des rires, l’ardente brûlure qui rend sûr d’être vivant…